vendredi 21 novembre 2008

Après les deux entraînements du 19 novembre


A l’occasion des deux entraînements du jour, Grégory Cerdan (blessure au genou) a rejoint ses coéquipiers. Saber Ben Frej, victime d'une déchirure à la cuisse a travaillé individuellement tout comme Fredrik Stromstad souffrant de la cuisse et du dos.

Après l'entrainement du mardi 18 novembre (10h-12h)


L'entraineur sarthois, Yves Bertucci devra attendre jeudi pour avoir un effectif complet à l'entrainement. Yohann Pelé (France), Marcelo Estigarribia (Paraguay), Ibrahima Camara (Guinée), Khaled Adenon (Bénin), Alphousseyni Keita et Modibo Maïga (Mali) étant appelés respectivement par leur équipe nationale.
Le Norvégien Fredrik Stromstad (douleur dos) devrait reprendre ce jeudi, tout comme Thorstein Helstad toujours gêné par son genou.

MONACO-MUC 72, dimanche 23 novembre à 17 heures


Hormis Saber Ben Frej (déchirure à la cuisse), Yves Bertucci a travaillé avec un effectif au complet. L'entraineur Sarthois sait que le match face à Monaco sera « difficile » même si le groupe « a envie d'enchaîner avec une nouvelle victoire ».


Le MUC 72 a enregistré cette semaine la prolongation de contrat d’un an de Paulo André, le défenseur central brésilien du club. Il est désormais lié au MUC 72 jusqu'en juin 2011.

L'avis expérimenté de Philippe Madelin sur la presse


Philippe Madelin, formateur au CFPJ porte un regard désabusé sur ses successeurs. Consultant pour un site d'information internet, auteur de 14 ouvrages, il nous livre en quatre points son opinion sur la presse.
Paupérisation
C'est le constat des Etats généraux de la presse qui se déroulent actuellement. Les lecteurs se désintéressent des journaux.
Manipulation
Producteurs de témoignages, les journalistes sont « manipulés » par leur rédaction. « Dès qu’ils ont des compétences dans un domaine spécifique, les responsables les changent de service car ils ne sont plus contrôlables ».
Rentabilité
Les journaux sont au service des actionnaires et non des lecteurs. Le maître mot est « rentabilité ». La tendance actuelle est de diminuer les marges de manœuvre et les moyens accordés aux journalistes.
« La presse n’a jamais été très riche ». Sauf pendant les années 1975 à 1990, les magazines d’enquête de télévision avaient des moyens importants pour travailler. « Maintenant le journaliste de presse écrite se contente de faire un commentaire de dépêche sans approfondissement ».

« La formation continue capitale »


Formation

Ex formateur au Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ), de 1998 à 2005, Philippe Madelin confirme que la formation continue est capitale. « 80% des journalistes ont un cursus autre». La formation est nécessaire. Il y a des règles précises et des difficultés qu’il faut maîtriser pour conduire une interview ou mener une enquête.
Homme de terrain, il qualifie le métier de journaliste ainsi : « Donner de l’information crédible et solide sans faire de scandale. Pour cela, il faut être former
».

Jean-Pierre et Nathalie Pernaut, fan de sport automobile


« La course, une histoire de famille »

Jean-Pierre Pernaut et son épouse préparent la saison de course sur glace. Ils ont roulé sur la piste de Lavaré, dans la Sarthe. Jean-Pierre pratique cette discipline automobile avec son fils aîné.
«J'ai commencé et découvert le trophée Andros il y a quatre ans grâce à mon fils Olivier, (NDRL : âgé de 26 ans et fils d’une première union). Je cours avec lui maintenant en catégorie auto après une saison en sprint car (en 2006)» explique Jean-Pierre Pernaut.
Pilote d'une BMW série 1 de 350 chevaux, il ne cache pas son ambition de faire mieux que sa 21e place de l'année passée.
«Décrocher au moins deux podiums reste l'objectif de la saison ».Sous les couleurs de Nice Olympique, ville candidate à l'organisation des Jeux olympiques d'Hiver de 2018 et Axa prévention, le présentateur du journal de 13 heures de TF1 profite de cet évènement unique pour faire passer un message. « La volonté de ce partenariat avec Axa prévention est de montrer que l'on peut associer le pilotage à la sécurité».
Son épouse, Nathalie Marquay-Pernaut découvre le trophée Andros en 2006. Elle est marraine de l'épreuve. Rapidement dans l'ambiance de la compétition, Miss France 1987 s'engage dans la catégorie sprint car, avec Laurent Macouin, pilote chevronné originaire de Saint-Calais (72).
«Cette année, Je veux gagner» affiche Nathalie après quelques tours de chauffe.

«quasiment les mêmes adhérences que sur la glace »

«Les sensations sur ce circuit sont bonnes. On retrouve quasiment les mêmes adhérences que sur la glace. Le sol est dur avec quelques centimètres de boue» souligne Jean-Pierre Pernaut après avoir pris quelques conseils auprès de son coach.
«Laurent m'a fait débuté sur la glace. Un mec super, très à l'écoute et pédagogue. Le trophée Andros reste une course très plaisante. La seule qui permet à des amateurs comme moi de côtoyer et de bénéficier des conseils de pilotes chevronnés comme Alain Prost ou Olivier Panis».
Le 6 décembre à Val-Thorens, la famille Pernaut sera au rendez-vous. Fin prête à en découdre.


Le calendrier 2008-2009 : Val-Thorens (6 décembre) ; Grandvalira Andorra (13 décembre) ; Alpe d'Huez (19 décembre) ; Lans-en-Vercors (9 janvier) ; Isola 2000 (16 janvier) ; Serre-Chevalier (24 janvier) ; Clermont/Superbesse (31 janvier).

jeudi 13 novembre 2008

Malgré la crise, l’hôtel Crillon sourit




Deux voituriers, costumes noirs, veste col mao boutons dorés patientent. Ils sourient. Devant l’hôtel de la place de la Concorde, ils accueillent les clients. Un gardien, costume gris, scrute les entrées. Il sourit.
Une femme, cheveux tirés, tailleur noir, passe l’entrée les bras chargés. Ses sacs portent les enseignes de grandes marques de maroquinerie. Elle se dirige vers le bar. Traverse rapidement le hall d’entrée. Les deux concierges et les bagagistes pourtant affairés s’arrêtent. Ils lui sourient.
Monte quelques marches en marbre, visage fermé. Elle est accueillie par une hôtesse. « Puis-je vous aider, Madame, voulez-vous prendre un verre ». Elle aussi a le sourire.
Veste et pantalon gris, chemisier blanc, chaussures éclatantes, l’hôtesse se dirige vers ses deux collègues. Installés derrière un bar massif couleur or, au fond de la salle, ils patientent stoïques.
Elle échange quelques mots. Prend la direction d’un salon. Chargée d’un plateau en argent, et d’une tasse de thé en porcelaine, elle réapparaît quelques minutes plus tard, concentrée.
Quatre grands lustres en cristal éclairent le bar. Des rideaux de velours encadrent les fenêtres de cinq mètres de hauteur. Fauteuils et canapés rouge mœlleux ornent l’hôtel. Des tables basses en marbre complètent l’agencement.
Des roses fraîches apportent leur touche de naturel.
Une musique de fond rock cohabite avec le bruit apaisant d’une fontaine.
Installée dans son fauteuil, la cliente feuillette un magazine. Photos de plages, d’hôtels du bout du monde. Publicités de marque. Idées de décoration excentriques.
D’un geste appliqué, elle se saisit délicatement de sa tasse et prend une gorgée de thé.
Dans cette ambiance apaisée, des adolescentes asiatiques traversent le hall, le pas pressé.
Sans un regard alentour, la cliente s’ancre dans son fauteuil. Se replonge dans sa lecture.

L’AS Saint-Étienne, une passion pour toujours


Madeleine Furet a découvert le football lorsque son mari était trésorier du club de Bonneval (Eure-et-Loir). Au fil des années ce sport est devenu une passion mais aussi son quotidien. La L1 et plus particulièrement Saint-Étienne n’ont aucun secret pour cette retraitée de 86 ans.
« Je me suis pris de passion pour Saint-Étienne dans les années 70, lorsque l’équipe des Verts était championne de France » rappelle Madeleine.
« Depuis ces années, je suis une supporter. J’achète le journal du club « But Saint-Étienne », tous les mardis et jeudis. Je suis abonnée à Foot+ depuis au moins trois années pour suivre tous les matches. Et enfin j’écoute Europe 1 ».
Madeleine vit sa passion à distance puisqu’elle n’a jamais fait le déplacement au stade Geoffroy-Guichard. Et lorsque le match des Stéphanois n’est pas au programme de la chaîne câblée, elle n’hésite pas à décrocher son téléphone et à s’indigner.
Un passe-temps qui à un coût pour cette retraitée qui touche uniquement une pension de réversion.
Ils vont remonter au classement
Toujours installée à Bonneval, Madeleine connaît les grandes dates du club. La finale de la Coupe UEFA de 1976, les titres de champion de France. Elle se réjouie aussi de la cinquième place de l’équipe des Verts l’année passée au championnat de France.
Possédant un maillot de l’équipe non dédicacé et le poster de l’équipe 2008-2009, Madeleine sait que la saison de ses protégés sera difficile. « Ils ont perdu cinq matches consécutifs dont deux à Saint-Étienne. Par contre c’est incompréhensible, ils ont gagné leur dernier match en UEFA ».
« Ils n’ont pas de chance, car il y a beaucoup de blessés. Dabo et Perrin sont absents pour quelques semaines, je crois. La défense est faible. Heureusement que le goal est bon. Mais ils vont remonter au classement».
Informée des dernières nouvelles, Madeleine n’a rien manqué de l’éventuelle l’éviction de l’entraîneur général, Laurent Roussey. « Je ne pense pas que l’entraîneur sera viré. L’équipe a de bons résultats en Coupe de l’UEFA. Cela désorganiserait l’équipe ».
Cependant, les coprésidents Bernard Caiazzo et Roland Romeyer et le nouveau directeur sportif Damien Comolli n’allaient pas suivre l’idée de l’une de leur supportrice. A l’issue d’une longue journée de réunions, l’ancien adjoint d’Ivan Hasek a été limogé.

mardi 11 novembre 2008

Rugby

L'ESGT ébauche une nouvelle saison
L'école supérieure des géomètres et topographes du Mans (ESGT) compte parmi ses disciplines sportives pratiquées, une section rugby.Alors que 20 demoiselles jouent au rugby découverte, les garçons préparent, quant à eux, le championnat inter-écoles.
Parmi les étudiants des trois années, 39 sont licenciés à la fédération Française de rugby. Venus de toute la France, la plupart jouent déjà en club et profitent de leur scolarité pour continuer et progresser.
Le mardi soir, parallèlement à l'entraînement des joueurs du COP, les élèves peaufinent leur préparation et élaborent les stratégies de jeu. Dans le cadre de leur collaboration avec le club manceau, huit d'entre eux complètent l'effectif du COP, évoluant en championnat honneur.
8e l'année passée, les futurs géomètres topographes doivent d'abord gagner leurs deux premiers matches de qualification pour entrer dans la phase de championnat inter-école. Après l'École Nationale Supérieure d'Ingénieurs (INSI) de Caen, le 27 novembre, les Sarthois devront dominer, toujours à domicile, les Angevins, le 11 décembre prochain. «Nous avons toujours gagné nos deux matches, je ne vois pas pourquoi cela changerait» plaisantait Yohann Ribot, du bureau des sports.
Construire un groupe solide
Fédérer le groupe reste, pour le moment, le challenge à relever.Il est nécessaire que les élèves de première année intègrent le groupe de jeu dès la première rencontre.Car à partir de janvier, les élèves de troisième année sont en stage et donc absents.L'effectif est donc plus réduit. Il faut former un groupe solide et cela rapidement»expliquaient Yohann Ribot et Vincent Alaux.
Motivés et ambitieux, les rugbymen déjà soutenus par la Société générale et Leica (matériels de topographie) doivent trouver des fonds pour pratiquer leur passion.
Alors, pour la cinquième année consécutive, filles et garçons poseront, pour leur traditionnel calendrier érotico-sportif. Copiant ainsi les joueurs du stade Français. Organisés, ils profiteront de la journée de l'école prévue le 5 décembre prochain, pour vendre leur calendrier à leurs homologues venus de Strasbourg, de Marne-la-Vallée et Paris.
Le calendrier sera en vente à l'Ovale,
avenue Olivier-Heuzé au Mans et à l'école à compter du 5 décembre.

Circuit de la Sarthe-Pays de la Loire

Lance Armstrong au départ le 7 avril
Alors que la formation Astana dirigée par Johan Bruyneel a confirmé sa présence sur le prochain Circuit de la Sarthe-Pays de la Loire, Lance Armstrong ou Alberto contador devraient être au départ, le 7 avril prochain en Vendée.
Lance Armstrong effectue, à San Diego, des essais de matériel en compagnie de son futur coéquipier chez Astana, Alberto Contador. Le Sextuple vainqueur du Tour de France en a dit un peu plus, aux médias américains, sur son calendrier 2009.Alors qu'il reste sans réponse sur sa participation à la Grande Boucle, le Texan a affirmé au site internet cyclingnews.com vouloir disputer le Critérium International, le Circuit de la Sarthe-Pays de la Loire et toutes les classiques de printemps (sauf Paris Roubaix).
«Astana aime à courir le circuit de la Sarthe»
«Le directeur sportif d'Astana, Alain Gallopin m'a effectivement appelé et m'a demandé si je ne voyais pas d'objection à ce que Lance Armstrong prenne le départ du Circuit de la Sarthe-Pays de la Loire» précisait Gérald Feuvrier, président du comité d'organisation de l'épreuve.
Selon les dires d'Alain Gallopin, «Astana aime à courir cette épreuve car le parcours ne présente pas de difficultés majeures et l'hébergement est toujours parfait» complétait l'organisateur.
Présent à trois reprises sur l'épreuve ligérienne (1999, 2001et 2003), Lance Armstrong avait remporté, lors de sa première venue, le contre-la-montre disputé à Mulsanne.
Il profiterait de sa venue sur cette épreuve pour mesurer la réaction du public et des médias français à son égard avant de décider de sa participation éventuelle au tour de France.
Du 7 au 10 avril 2009
En attendant, Gérald Feuvrier et son équipe finalisent le parcours 2009.
Du 7 au 10 avril prochain, la 57e édition partira de Noirmoutier pour rejoindre le département de la Loire-Atlantique via le passage du Gois. Le Mans sera comme de coutume, la ville d'arrivée finale.
Outre Astana, les formations Caisse d'Épargne et Colombia et son sprinteur Mark Cavendish, vainqueur de quatre étapes sur le Tour 2008 ont confirmé leur venue.
L'affiche de l'édition 2009 promet d'être belle.

« Il n’y a pas que dans les milieux défavorisés que l’on trouvent des délinquants »

Blouson vert fermé jusqu’au col, visage maigre, Georges, se tient debout. Il y a quelques semaines, à 4h35 du matin, il a pris en charge dans sa Peugeot 605 des touristes qui sortaient de boite de nuit comme s’il était taxi.
La présidente, expose les faits, fait lecture des différents procès verbaux, les bras croisés. « Vous reconnaissez les faits » interroge t-elle.
« Parlé plus fort », gronde t-elle, « ça fait trois fois que je vous le demande, le micro ne fonctionne pas ». Tête penchée sur le côté, il répond sans brocher aux interrogations.
Selon le procès verbal des touristes, « lorsque vous les avez pris en charge, vous leur avez dit de dire qu’on étaient amis, et qu’on s’étaient rencontrés, en boîte de nuit » relate la présidente.
Accoté à la vitre, la main droite sans cesse en mouvement, il hoche de la tête.
Condamné pour des faits similaires, et avec 10 condamnations à son casier judiciaire, la procureur de la république demande 6 mois avec sursis et une mise à l’épreuve.

« Affaire suivante » s’exclame la présidente. Mohamed et Willy, tous deux jeunes de 22 ans, se lèvent alors. Chemise mauve, veste noire pour le premier, chemise blanche, veste noir pour le second, les deux étudiants présentent bien malgré une barbe naissante de deux jours. La présidente se saisit du dossier, et informe qu’elle a une nouvelle pièce. Un fax de la victime demandant, 1000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral.
La présidente expose alors les faits, à savoir acte de violence en réunion ayant entraîné 5 jours d’interruption temporaire de travail. « Selon les procès verbaux, vous étiez tous les deux en état d’ébriété, puisque un taux de 0,65 pour un et de 0,61 pour l’autre ont été retenu ».
Il est reproché aux deux jeunes, d’avoir eu une altercation avec un homme. Ce dernier attendait dans une file un taxi, quand ils sont arrivés et sont passés devant tout le monde. Après des mots, des coups ont suivis. « Oui ou non avez-vous porter un coup » interroge la présidente. Oui répond timidement Willy. « Vous aviez plus d’énergie lors des faits, alors parlez plus fort » rétorque la présidente. « Comment expliquez vous ce comportement » enchéri t-elle.
« Il n’y a pas que dans les milieux défavorisés que l’on trouvent des délinquants. On peut avoir l’air BCBG et commettre des actes lâches » déclare l’avocat de la partie civile. « Des versions, multiples, alcool et violence, c’est se foutre de la gueule du monde » conclu t-il.
Affaire désagréable selon la procureur de la république, elle requiert six mois de d’emprisonnement avec sursis et un travail d’intérêt général.