jeudi 30 octobre 2008
Le salon du chocolat en bref
De 10 heures à 19 heures, des animations gourmandes, des démonstrations de recettes, des cycles de conférences, des shows et spectacles sont au programme.
Le salon du Chocolat met à l’honneur deux pays : la Suisse et l’Italie au travers de leurs exposants et des marques représentées.
Quelques chiffres
En 2004, 3,452 millions de tonnes de cacao ont été produites dans le monde.
Selon un sondage initié en août 2008 par le Figaro.fr, le chocolat noir est préféré par 50% des femmes et des hommes. Le chocolat au lait à 35%. Le chocolat blanc à 15%.
Le moment de consommation préféré : le soir devant la télé à 80%.
Agissant positivement sur le moral à 88%, le chocolat est plébiscité pour son goût savoureux chez 87% des personnes interrogés.
Site internet : www.salonduchocolat.fr
Alice au pays du chocolat
Petite blonde aux cheveux longs, jupe en velours à fleurs et pull col roulé mauve. Elle s’installe à table. Rejointe par neuf autres enfants. Alice remonte ses manches et saisit sa toque de chef chocolatier.
Devant elle, des assiettes de chocolat noir, au lait et blanc de toutes formes l’attendent.
Jérémy, Kévin, le plus jeune du groupe, Alice et Sarah sont assidus. Ils écoutent avec attention, les instructions du chocolatier, leur professeur d’un jour. Leur mission : fabriquer un personnage.
Le professionnel commence à leur expliquer la marche à suivre. Alice se saisit d’un carré de chocolat noir, lequel servira de base. S’empare ensuite d’une cuillère et la trempe dans un saladier de chocolat au lait fondu. Le chocolat coule sur la table. Elle s’empresse de lécher pour effacer toute trace.
De l’autre coté, Jérémy se penche mais tombe. Aussitôt ré installé, il se remet à la tâche.
Premier exercice terminé, le chocolatier demande : « Les enfants, vous savez ce qu’est cette pâte ?». Alice lève la main et répond, « Oui, monsieur, de la pâte d’amande ». L’homme acquiesce en hochant de la tête. « Vous allez faire de cette pâte, une boule. Elle sera la tête de votre personnage. Ensuite vous allez comme tout à l’heure, la coller au corps de votre bonhomme. Vous utiliserez pour cela, le chocolat au lait ».
« Ouah ! C’est beau »
Les jeunes s’exécutent. En même temps, certains en profitent pour déguster. Kévin, quant à lui, s’interroge. Il attache du regard son professeur, lequel aussitôt vient lui apporter son aide.
« J’ai mal au ventre » lance alors son voisin. Le chef s’approche et lui propose de sortir de table pour rejoindre sa maman. Le jeune, tout penaud, obtempère.
Cette nouvelle étape passée, le maître chocolatier saisit un cône rempli de chocolat fondu. Il s’attarde sur chaque œuvre et dessine les yeux. Le personnage prend alors vie.
Satisfaits de leur ouvrage, les jeunes s’interpellent. « Ouah ! C’est beau » commente Alice. Elle prend alors délicatement son chef d’œuvre. Le glisse dans un sac en papier. « Monsieur, Monsieur, j’ai pas eu de sac » soupire Sarah, indiquant l’objet du doigt.
Alice se lève, le sourire aux lèvres. Elle rejoint sa mère restée en dehors du stand. Et s’empresse de raconter.
dimanche 19 octobre 2008
Le Rwanda : un pays francophone ?
« Partout où je passe dans le monde, la demande de français est grande. », déclare dans L’Express Abdou Diouf, le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (photo). Pas au Rwanda, apparemment. Alors que s’ouvre aujourd’hui le XIIe sommet de la Francophonie à Québec, la ministre rwandaise de l'Education Daphrose Gahakwa vient d’annoncer que l’enseignement secondaire et universitaire serait désormais dispensé en anglais exclusivement. Cette décision rapproche un peu plus ce pays de 9 millions d’habitants du Commonwealth, équivalent anglophone de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Candidat au Commonwealth, le Rwanda compte obtenir son adhésion lors du prochain sommet prévu pour novembre 2009 à Tobago.
Selon l’OIF, 200 millions de personnes parlent le français dans le monde et 32 Etats ont choisi le français comme langue officielle. Neuf millions d’habitants pèsent lourd dans la francophonie. Comment en est-on arrivé là ?
Pour être exact, l’anglais est une des trois langues officielles du Rwanda, les deux autres étant le kinyarwanda et le français, depuis 1996. Il a accédé à ce statut suite à une révision constitutionnelle rendue nécessaire par le retour massif des exilés tutsis de l’Ouganda anglophone. Exilés dont fait partie l’actuel président Paul Kagamé. Ce dernier ainsi qu’une partie de son entourage font l’objet de mandats d’arrêts émis par le juge français, Jean-Louis Bruguière. Le dirigeant rwandais est accusé par le juge d’avoir commandité l’attentat contre l’avion de son prédécesseur Juvénal Habyarimana en 1994. Cet attentat est reconnu comme l’élément déclencheur du génocide.
Les mandats d’arrêts expliquent-t-ils l’accélération du recul du français au Rwanda ? Une chose est certaine : leur délivrance a provoqué en novembre 2006 la rupture des relations diplomatiques entre le Rwanda et la France. Depuis, des rencontres plus ou moins officielles ont eu lieu au plus haut niveau, la dernière datant de septembre dernier entre le président français Nicolas Sarkozy et son homologue rwandais. Le Rwanda pauvre en ressources naturelles ne présente aucun enjeu économique particulier pour la France. Il n’est donc pas une pièce maîtresse du pré carré français. Seul le besoin de conserver sa zone d’influence et de se laver des accusations de complicité dans le génocide lancées par le gouvernement rwandais peut expliquer le zèle déployé par la France pour retrouver les bonnes grâces de ce pays. Ces tentatives de rapprochement se sont avérées à ce jour sans effet. Le Rwanda est officiellement encore membre de l’OIF. Pour le moment.
« La Francophonie, c’est partager la France »
Un bon point pour Gladys (27 ans), infirmière : « La Francophonie regroupe les pays qui parlent le français. Après je ne sais pas si les pays qui y adhèrent ont un quelconque pouvoir ». Pour Michèle, 60 ans, employée de bureau, la francophonie mérite qu’on s’y attarde. Sourire aux lèvres, elle nous rapporte, après quelques instants de réflexion : « C’est l’ensemble des pays qui regroupe des êtres humains qui parlent le français. Ils essayent de vivre et de garder leurs différences même si je trouve qu’il n’y a pas de solidarité entre les pays adhérents. C’est défendre aussi le français de manière générale. Je sais par exemple qu’au Mali on préfère apprendre le chinois car la chine nous dame le pion dans de nombreux domaines ».
Un peu plus haut dans la rue, Victor, tout en marchant nous balbutie qu’il « ne connaît pas, mais que cela doit être très intéressant ».Comme beaucoup d’ailleurs, il ne sait pas à quoi cela fait référence. Comme Odile (52 ans) : « La Francophonie, c’est la Belgique. C’est l’école française de manière générale. C’est la compréhension ».
Toujours sur le boulevard Magenta, Frantz, ascensoriste, 30 ans s’interroge ouvertement d’un air dubitatif : «Cette organisation qui regroupe tous les pays qui parlent le français devraient se donner les moyens d’apporter des réponses aux questions sur la langue, sur l’existence. C’est la mémoire du français. Je trouve qu’ils n’ont pas beaucoup de pouvoir et c’est dommage ». Autre point de vue et autre sentiment. Agnés, 30 ans, auxiliaire de vie, sortant d’un magasin d’alimentation « C’est partager la France, valoriser le Français, lui donner plus de valeur ».
Véritable organisation de défense, pour Virginie, 25 ans, vendeuse en prêt-à-porter «la francophonie fédère et regroupe les pays. Elle les rend solidaires entre eux ».
Institution obligatoire pour Bintou, 30 ans, agent de service, « elle est nécessaire car elle doit faire passer le savoir ». Enfin, sur le thème de la politique, Jean Claude, 39 ans, chauffeur «souhaiterait que cet ensemble de pays qui parle le français se réunissent plus souvent, et trouve des solutions sur le plan politique et que sa voix soit entendue sur le plan international ».
samedi 18 octobre 2008
Grand Prix de France 2009 : Lagardère pas intéressé
A la question de savoir si le Grand Prix de France 2009 pouvait encore avoir lieu, Alain Prost a clairement affirmé que Lagardère ne serait pas le promoteur providentiel : « On peut croire à un miracle. Je ne vois pas d'où cela peut arriver. En tout cas, ça ne viendra pas de nous, de Lagardère. Ce n'est pas possible. On ne peut pas gérer deux problèmes différents c'est-à-dire réfléchir et construire un circuit pour 2010 et gérer un problème sur l'année 2009. De toute façon, il faudrait dans ce dernier cas résigner un contrat avec Bernie Ecclestone pour un an, éventuellement pour deux ans, ça ne me paraît absolument pas jouable. »
La Formule 1 à découvrir en quelques clics
Le Grand Prix de France de Formule 1 annulé
Disposant d'un contrat pour organiser l'épreuve jusqu'en 2011,
jeudi 16 octobre 2008
Les six dossiers jugés « sérieux et digne d’intérêts » proposés à la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA) pour validation
Paris Val d’Europe (Disney Marne-la-Vallée)
Disneyland, Lagardère et Prost dans la course
Alain Prost, porteur du projet du Grand Prix de France à Disneyland Paris, a affirmé, dans les colonnes du Journal du Dimanche, que la pérennité d'une course de F1 dans l'Hexagone était «une question d'intérêt national». «Cela dépasse le cadre de
Pole Val de France (Sarcelles)
Regroupant une demi douzaine de communes autour de Sarcelles, ce projet porté par Jean-Pierre Beltoise propose de construire sur des terrains de l’état un pole pédagogique, un pole social, omnisport et technologique dédié à l’automobile avec un circuit permanent. Le projet met en avant son coté haute qualité environnemental. Il serait question de créer 10 000 emplois dans cette région défavorisée.
Grand Prix de France en Yvelines (Flins)
Un devis de 122 millions
L’autoroute A13, les voies ferrées et
Paris Motorspace (Domaine de Ferrières)
Une grande partie de l’énergie produite sur place
Autofinancé à plus de 100 millions d'euros, Paris Motorspace vise l'excellence. Orchestré par Benjamin de Rothschild, ce projet serait situé sur le circuit permanent à Ferrière dans l'est parisien. Regroupant un pôle technologique, un pôle éducatif et un pôle de compétition, cette aventure pilotée par Philippe Poincloux, manager de Luc Alphand, et comprendrait une piste de
mercredi 15 octobre 2008
mardi 14 octobre 2008
Premier débat entre les deux candidats à la Maison Blanche
Vendredi 27 septembre à Oxford (Mississippi), les deux candidats se sont affrontés durant 90 minutes.
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Second débat entre John Mc Cain et Barack Obama
Les candidats à la Maison Blanche se sont retrouvés mardi 7 octobre à Nashville (Tennessee) pour leur deuxième et avant-dernier débat télévisé
Mc Cain tente de réduire son retard en dévoilant de nouvelles propositions économiques
Un jour après Barack Obama, le candidat républicain à
Ces propositions interviennent alors que McCain essaie de combler son retard dans les sondages sur le sénateur de l’Illinois, crédité d’une avance de six points selon le dernier sondage quotidien Reuters/C-SPAN/Zogby.
Il s'exprimera en Pennsylvanie, et annoncera notamment une réduction du plafond d'impôt sur les retraits d'épargne des retraités et une baisse des taxes sur les plus-values boursières. Le sénateur de l’Arizona devrait proposer de plafonner à 10% les taxes sur l'argent que les seniors retireront en 2009 et 2010 de certains plans d'épargne.
Les Français et les élections américaines
Les élections américaines ? Une préoccupation lointaine, pour le moins, si l’on en juge par les réactions recueillies dans le quartier du Châtelet ou de Saint-Michel. Paroles de Parisiens,
Amine, 19 ans, cuisinier : «Je suis la politique de manière générale sans connaître les programmes des candidats. J’y prête attention car ma sœur y habite. D’ailleurs, elle se plaint souvent de la vie de manière générale. Il y a de nombreuses disparités. Les Etats-Unis, pour cela ne sont pas un modèle. Malgré leurs technologies de pointe…»
Anne-Sylvie, 30 ans, infirmière : « Ces élections américaines sont un espoir de changement de politique économique, étrangères, entre autre. Je ne connais pas les contenus des deux programmes, mais Obama me semble plus proche des attentes actuelles. Les Etats-Unis n’ont jamais été un modèle pour moi. Quand on voit qu’ils ont exporté chez nous leur crise financière…»
Claude, 55 ans, ouvrier : «On vit un rêve aujourd’hui, car un Noir peut briguer le poste suprême, cela ne s’est jamais vu, il n’y a que les Etats-Unis pour nous donner cela. L’inégalité, le respect de l’autre sont des points importants mis en avant. Ils ont tous les deux du sang rouge qui coule dans leurs veines, et de fait sont semblables même si leurs programmes sont différents.»
Pierre, 74 ans, ingénieur retraité : «Les Etats-Unis sont notre avenir à nous. Ce qu’ils font aujourd’hui, on le fera demain. Ils sont l’image de notre futur, que nous les aimions ou non.»
Alain, 58 ans, cadre : «Je m’intéresse aux élections américaines, car les Etats-Unis sont la première puissance du monde. Elles opposent un démocrate jeune à un républicain beaucoup plus âgé. En plus, le démocrate est un homme de couleur et intelligent. Mais les Etats-Unis ne sont pas un modèle. Nous avons, certes, des affinités avec eux, les américains sont un grand peuple, mais ils ont trop de problèmes de pauvreté. Je préfère notre modèle social, je tiens à nos acquis sociaux.»
Christiane, 60 ans, commerciale : «Je m’intéresse aux élections américaines, car elles vont peut-être nous aider à sortir de la crise. En plus, j’ai une petite-fille à moitié américaine. Les Etats-Unis ne sont pas un modèle en raison de nombreux fléaux comme la criminalité, la pollution, de la pauvreté ainsi que du style architectural médiocre.»
Anna, 23 ans, étudiante en droit : «Je m’intéresse aux élections américaines, car je suis ouverte sur le monde et que les Etats-Unis sont la première puissance. Les Etats-Unis n’ont jamais été un modèle, car « leur société est matérialiste, centrée sur elle-même. Ce pays pourtant riche est le plus pollueur. Il est en retard par rapport à l’Europe dans la lutte écologique. En revanche, j’apprécie leur modèle économique parce qu’il évoque les self-made men.»
Mohammed, 57 ans, enseignant-chercheur : «Je m’intéresse aux élections américaines, car les USA représentent une aspiration démocratique. Les Etats-Unis sont un modèle pour la liberté d’expression et de circulation. Malheureusement, ils incarnent aussi l’arbitraire en matière d’ordre mondial.»