lundi 22 décembre 2008

Céline Gérault, emblème de Sportcom

« Cette formation a été une bouée de sauvetage »

Céline Gérault« Avec les cinq autres sportifs de la première session, nous avons été les pionniers. J’étais dans une impasse. Pour moi, cette formation a été une bouée de sauvetage. Je voulais devenir journaliste. C’était une vocation. Cette filière était parfaite car sur mesure pour nous les sportifs. La première année, nous avons intégré le groupe des étudiants du CPJ. J’ai énormément appris. Les cours de Gérard Ejnès en presse écrite et de Dominique le Glou en télévision étaient un régal. Jacques Marchand et ses cours de déontologie, passionnants.
Au départ, je voulais m’orienter vers la presse écrite. Je travaillais avec l’équipe TV et Libération. Puis je suis arrivée au bon moment, au bon endroit. Patrick Chêne était à la tête de Stade 2. Il cherchait un stagiaire. Quelqu’un lui a parlé de moi. J’ai alors intégré la rédaction. L’émission « Tout le sport » a été créée en même temps. Par la suite, tout s’est enchaîné.
Nous étions opérationnels tout de suite. Les enseignants, tous du métier, nous livraient leurs savoir-faire. Sportcom n’est pas une voie de délestage. C’est une formation reconnue.
Au départ nous avions un projet. Et voulions tous le réussir. Notre statut de sportif de haut niveau nous permettait d’avoir un carnet d’adresse étoffé, ç’est un sérieux coup de pouce. Enfin, nous avions une certaine insolence, une énergie que d’autres n’avaient peut-être pas. Elle s’est avérée payante».

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