lundi 22 décembre 2008

Matthieu Canu, ancien escrimeur est aujourd’hui webmaster éditorial chez usinenouvelle.com

« Avec Sportcom, j’ai trouvé un rythme idéal»

« Diplômé d‘un baccalauréat scientifique, à l’aise à l’oral, j’ai intégré la formation Sportcom en 2003. Durant trois ans, j’ai pu rencontrer de grands professionnels de l’information (Jacques Marchand, Jean-Philippe Bouchard, Gilles Van Kote) et me confectionner un carnet d’adresses conséquent.
Matthieu CanuCette formation, c’est beaucoup de pratique, très peu de théorie, c'est ce que j'ai aimé. Je me suis toujours ennuyé sur les bancs de l'école. Au lycée, je n’étais pas fan des cours formels et trop cadrés. Avec Sportcom, j’ai trouvé un rythme idéal. La liberté de travailler. On nous donne des outils. A nous de les utiliser pour mettre à bien nos projets. Très peu de choses sont imposées.
Cette formation est vraiment adaptée pour les personnes curieuses et motivées. Les semaines s’enchaînent rapidement. Parfois, c’est difficile. Entre les entraînements et les cours. On travaille beaucoup. Notre planning est surchargé.
« L’intérêt du sport en général motive »
L’entraînement demande un gros investissement. Mais comme c’est le sport qu’on aime, c’est un peu comme un moment de détente. Nous avions entre 20 et 25 heures d'entraînement par semaine et autant de cours. Et des interviews et des reportages à réaliser en dehors des horaires de cours. J’ai écrit sur le patinage artistique, l'escalade, le football, le basket, la natation, l'escrime et l'athlétisme. J’ai eu de la chance pour trouver mes stages, on est venu me chercher pour faire de l'événementiel sportif en escrime, mon sport.
La fatigue était omniprésente. Pas de moment pour se ressourcer. Pour voir ta famille, tes amis. Un étudiant se repose le week-end ou pendant les vacances. Les étudiants de Sportcom, non. Nous n’avons que trois semaines de vacances par an. Le reste du temps, nous enchaînons, compétitions le week-end et stages pendant les vacances.
Mais l'intérêt du sport en général motive. Parler avec des dirigeants, des entraîneurs, des sportifs a été enrichissant. Arriver sur un événement sportif avec une étiquette de journaliste et non celle du sportif. Grand moment. Les gens n'ont pas de retenues, ils te livrent ce qu'ils pensent avec leurs mots. Le sport loisir est différent du haut niveau. Les sportifs t’expliquent leur discipline. Ils ne savent pas que tu es sportif de haut niveau. Et que tu connais. C’est intense ».

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